Officier de la marine, Jean François de GALAUP, comte de LA PEROUSE dirige une expédition d'une douzaine de scientifiques préparée avec l'Académie des Sciences et l'Académie de la Marine. Le roi Louis XVI s'interessa de près à cette expédition qui part de Brest le 1er aout 1785.

Les vaisseaux choisis par La Pérouse étaient deux navires de charge robustes : deux gabares ou flûtes de 500 tonneaux, mesurant environ 42 m de long, 8,80 m de large au fort extérieur et 5,80 m de creux. Leur tirant d’eau, en charge, était d’environ 4,50 m. Après quelques transformations, l’Autruche, construite au Havre en 1782 et le Portefaix, construit à Bayonne en 1783 deviennent l’Astrolabe et la Boussole, du nom de deux instruments d'aide à la navigation.
 
Son périple mène Lapérouse à l'ile de Pâques en avril 1786 puis il aborde les côtes d'Alaska. La Boussole et l'Astrolabe longent la côte américaine jusqu'en Californie avant de traverser le  Pacifique pour un relevé cartographique des mers de Chine et du Japon.

Les deux navires rejoignent Samoa en 1787 puis en février 1788, ils rencontrent une expédition anglaise dans une baie d'Australie, Botany Bay. Le commodore Philipp est venu fonder la future Sydney et il est le dernier européen à voir la Boussole et L'Astrolabe.

On peut voir sur ce timbre calédonien le pavillon blanc à trois lys d'or du navire français.

Ces timbres des Iles Salomon sont censés représenter la Boussole et l'Astrolabe en 1788.
Or ils les montrent portant un pavillon tricolore ?? qui ne fut créé qu'en 1794!!

Dessins plus exacts de la Boussole et de son drapeau.

La Pérouse reconnaît la côte Ouest  de la Nouvelle Calédonie avant de rejoindre les Îles Salomon.

Les bateaux sont pris dans une tempête et font naufrage sur le récif de Vanikoro.