Burgues de Missiessy
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Edouard Thomas de Burgues, seigneur puis comte de Missiessy, né le 23 avril 1756 à Toulon et mort dans la même ville le 24 mars 1837, est un vice-amiral français ayant servi le Roi de France, la République, l'Empereur.
Cadet d'une famille noble d'origine catalane, il fit, comme son père et son frère, carrière dans la Marine Royale.
1766:  Il commençe comme garde-marine à l'age de 10 ans.
1774: Le chevalier du Pavillon, assisté de Verdun de la Crenne publie  un Traité sur la tactique et le code des signaux.
Ce système, examiné et approuvé en 1775 par un conseil d’officiers généraux au nombre desquels se trouve l'amiral d’Estaing, puis testé par les deux escadres d’évolution des comtes de Guichen et du Chaffault en 1776, est appliqué en situation de guerre pour la première fois par la flotte du Levant. En 1777, Missiessy, nommé enseigne de vaisseau en fait partie à  bord  du vaisseau le Vaillant, commandé  par  le  marquis  de  Chabert, il est  responsable  des signaux. 
1781: Lieutenant de vaisseau
1786: Traité sur les signaux généraux de jours, de nuit et de brume de l'armée navale.
1789: Traité sur l''arrimage des vaisseaux
1798: Chargé d’une nouvelle mission directement en phase avec ses travaux passés: il doit établir un code national de signaux de côte. On se souvient qu’il a déjà œuvré, en 1785, à faire adopter par la Marine un système de signaux commun à toutes les forces navales. On se souvient également des efforts réalisés par le chevalier du Pavillon dans le même sens. De fait, nombreux ont été les théoriciens navals à se pencher sur ce sujet:
Ce labeur achevé, semble-t-il avec succès puisqu’il est rapporté en 1823 que «les signaux de côte [...]actuellement en usage n’ont éprouvé d’autre changement que celui que les sémaphores ont apporté dans leurs signes indicatifs»
1809: Vice Amiral
1826: Tactique et signaux de jour, de nuit et de brume, à l'ancre et à la voile.
1832: Prends sa retraite à 78 ans
1837: Meurt à 81 ans.

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28 pavillons, 4 guidons, 6 flammes
Tactique et signaux de jour, de nuit et de brume, à l'ancre et à la voile. 1826

La tactique navale est l'art de ranger les vaisseaux réunis en division, escadre ou armée, dans  l'ordre le plus avantageux pour les faire naviguer, combattre, chasser, prendre chasse, et de régler leurs mouvemehs dans la formation des ordres de marche ou de bataille, dans les évolutions navales, dans le passage d'un ordre de marche ou de bataille à un autre  ordre, dans les  mouvemens dë guerre.
Un traité sur la tactique navale rendrait ce livre de signaux trop volumineux; on s'est borné à des aperçus sur les principes de cet art et sur les moyens d'exécution qu'il fournit pour que tous les mouvemens particuliers et généraux se fassent à propos, régulièrement ; avec ensemble precision et célérité.

Les signaux étant le seul moyen de donner des ordres à une armée navale, soit sous  voiles , soit à l'ancre, le jour, la nuit, et pendant la brume, il a fallu trouver une méthode tout. à-la-fois simple, claire et prompte, pour ces signaux.

La méthode pour les signaux de jour, dë pavillon supérieur et pavillon inférieur sans place fixe, est simple, parece qu'elle n'emploie qu'un seul signal. le concours de deux pour un signal de mouvemens généraux, et trois pour tout autre signal; elle est claire, parce que la différence des signes entre eux est telle, que, dans quelque endroit qu'ils soient placés, on ne peut se méprendre sur le signal; elle est prompte, parce qu'un signal n'exige ordinairement que deux signes et au plus trois.
voir: Wikipédia,
Rapport sur Charles Depillon, de François Cabane et Michel Boulier, IFREMER, 2007