|
Histoire
des signaux maritimes
|
|
|
La transmission par drapeau est indissociable de la marine à voile. En effet, elles sont basées sur les mêmes éléments: le tissus et le vent. Une voile, comme un drapeau, sans vent , pends lamentablement inutile. Avec du vent, la voile propulse le navire sur l'eau et le drapeau s'étends et montre aux yeux de tous, le message inscrit sur sa surface. La plus simple des façons de passer un message est d'utiliser des tissus de couleur différente. C'est la teinture qui va faire la différence. Les teintes les plus simples sont le blanc, le noir et le rouge. Les couleurs primaires de l'Antiquité. La Triade: le clair, le sombre, le coloré. Simple à différencier et destinés à des ennemis, leur message est connu depuis la même époque. |
![]() |
Après 1650, les nouvelles doctrines tactiques de manoeuvre de
flottes évoluèrent. Les Anglais archivèrent leurs
bonnes pratiques dans les Instructions de combat permanentes de la Royal Navy (Royal Navy's Permanent Fighting Instructions).
Ces instructions, collationnées depuis 1530, fournissent une
cinquantaine de manoeuvres tactiques parfaitement connues des marins britaniques grace à un
entrainement rigoureux. Un pavillon de signalisation montré dans un lieu particulier de la mature du bateau-amiral faisait rentrer dans la séquence de la manoeuvre. La création d'un code efficace et l'importance du secret autour de sa connaissance ont été les moteurs d'une rivalité franco-anglaise. Pour plus d'information, voir les codes de: 1653: Robert Blake, Richard Deane et George Monck 1691: Edward Russell 1738: Mahé de la Bourdonnais 1756: Rolland Barin de la Galissonière 1763: Sébastien Bigot de Morogues 1776: Jacques Bourdé de Villehuet 1776: Jean-François Cheyron du Pavillon 1777: Charles Knowles 1780: Charles Duchaffault de Besné 1786: Edouard Burgues de Missiessy 1790: Lord Richard Howe 1803: Sir Home Popham |
|
La première tentative de fournir un code de signaux
adapté aux navires marchands semble avoir été
celle faite par Sir Home Popham en 1804, lorsque, à la demande
de la Compagnie des Indes orientales, il a compilé un livre de
« signaux commerciaux et militaires » pour
l’utilisation des navires à leur service. Dans ce livre,
l’élément « militaire »
prépondère, comme on pouvait s’y attendre des
circonstances de l’époque où il a été
établi. Les signaux se rapportent presque exclusivement aux
combats et aux manœuvres des navires naviguant en convoi.
Après la paix, en 1817, le capitaine Frederick Marryat, qui fera une belle carrière d'écrivain, établit le plus diffusé des livres de signaux (10 éditions). Il n'est pas le seul, on connait aussi à la même époque, les codes de: 1800: John Barry 1814: Thomas Lynn 1816: Robert Jenning 1823: James M Elford 1827: Barnard Lindsay Watson 1835: H. Cranmer Phillipps 1854: H J Rogers 1855: Charles Reynolds de Chauvancy |
![]() |
En
1855, en raison de l’énorme augmentation de la
communication maritime et de l’adoption d’un numéro
officiel pour chaque navire marchand imposé par la Loi sur la
marine marchande de 1854, la nécessité d’une plus
ample code était devenu urgent, et la Chambre de commerce a
nommé un comité chargé d’en élaborer
un nouveau. Le comité a indiqué qu’un code efficace
« devrait prévoir pas moins de 20 000 signaux distincts et
devrait, en outre, être capable de dénuer pas moins de 50
000 navires, avec une puissance d’extension si nécessaire
». Après une délibération de plus d'un an, l'examen des treize codes alors existants et l'attention voulue à toute suggestion pratique qui leur était faite, un plan mûr et précieux a été promulgué. Dix-huit drapeaux en tout, à savoir, un burgee, quatre fanions et treize drapeaux carrés, étaient employés, et ceux-ci représentaient les consonnes de l'alphabet. Le Code Commercial fut adopté en 1857 par l'Angleterre, 1863 par la France Remodelé en 1871, il devint le Code International des Signaux avec cette fois-ci des chiffres et des lettres. 1901: Nouveau Code International des Signaux comporte 26 lettres 1903: La liaison TSF de Marconi rentre en activité et le code des signaux perd beaucoup de son interet. Il fut repris en 1931 et entra en vigueur en 1934. |
![]() |
Les activités
militaires des Marines des principaux pays du monde ont
continué. Malgrès le développement d'un code civil
commun à tout ces pays, il exista des codes particuliers
pour leur activité militaires Angleterre 1913: Royal Navy Handbook of signaling France Allemagne 1913: Signalbuch der Kriegsmarine USA 1917 OTAN 1949 |
![]() |